La Mort Farfelue dans l’œuvre De Vian




    Sans doute la mort est un moment inévitable, tragique et surtout imprévisible. Évidemment la mort est quelque chose de très sérieuse et fréquente dans nos vies, elle est partout. Nous connaissons au moins une personne qui la soit vécue ou qui connait quelqu’un qui faut négliger, ce serait bien d’y accorder une certaine importance, mais  contrairement à notre société d’aujourd’hui, Vian semble représenter la mort différemment dans son roman L’Écume des Jours.

Dans cette oeuvre surréaliste et absurde, remplit d’amour et de tristesse, la mort revient assez souvent vers la deuxième moitié du roman. La mort revient souvent, mais pas comme la mort dans notre société. L’auteur n’accorde pas une grande importance à la mort de certains personnages, il semble montrer que c’est complètement banal de commettre un meurtre ou de mourir d’une façon accidentelle. Boris Vian se moque vraiment de la mort, il tue des personnages de manière très farfelue, tout en restant complètement sérieux. On ne pourrait jamais savoir la raison pour laquelle il fait cela, mais personnellement, je pense qu’en suivant le courant littéraire du surréalisme, Vian n’avait pas envie de se compliquer la vie en accordant beaucoup d’importance aux personnages secondaires.
D’ailleurs je crois qu’il voulait vraiment faire sortir sa créativité en tuant certains personnages, plutôt qu’en faisant comme toute les autres auteurs.

En conclusion, toute cette satire envers la mort est probablement volontaire, je pense qu’il savait très bien que c’était ridicule comment il représentait la mort, mais a quand même décidé de suivre sa vision du livre.




J’ai choisi l’oeuvre de peinture illustrant le fameux ex-président George Washington au bout de sa vie souffrant d’une infection à la gorge, le président est entouré de proches autour de son lit. Cette œuvre est une comparaison directe avec le thème de la mort dans L’écume des jours.

Tout d’abord, il est semblable parce que nous pouvons quasiment identifier chaque personnage du roman à chacune des personnes dans la peinture. Évidemment on peut associer Chloé à George Washington, car les deux personnages sont mourants et Chloé passent une grande majorité du roman dans son lit, exactement comme George. De plus nous pouvons associer Colin à l’homme le plus près de George, car il a l’air le plus inquiet pour sa santé, comme Colin pour Chloé. La seule différence est que le personnage associé à Chloé est un mâle. En général, cette peinture représente parfaitement le roman, ou plus spécifiquement la deuxième moitié du roman. Elle dégage le même type d’émotion déprimante.

L’œuvre évoque une sorte de tristesse et de désespoir en moi, l’idée que la maladie est définitive et que le destin de la personne est inévitable me rend très mélancolique.

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