La superficialité dans fiction et au quotidien

   La superficialité demeure un thème omniprésent et important dans  L’écume des jours. Les personnages attachent beaucoup d’importances aux apparences physiques et ne voient les choses que par la surface. En effet, ils ne s'intéressent qu'à leur propre image et leur relations se basent sur des faits matériels. La présence de du thème de la superficialité est très réaliste ce qui amène un rapprochement avec certains phénomènes de notre société actuelle.

En effet, l'idée de la superficialité entre en jeu dès le début du roman. Les filles sont très belles et elles font tout pour l’être. Par exemple, Chloé, la protagoniste de l’histoire, s’attache beaucoup de l’importance à son apparence, même quand elle est malade. Elle choisit ses vêtements avec soin pour paraître chic pour un simple rendez vous avec le docteur. Cela me rappelle certains individus de nos jours qui essayent de créer un image qui n’est pas le leur et font tout pour que les autres l’admirent. Ils passent trop de temps là-dessus et ils se perdent. Dans le roman, le phénomène «Jean-Sol-Patre» est très mis en emphase par Boris Vian. Chick, l’ami du Colin et un véritable obsédé de Patre, fait des collections de ses oeuvres et assiste à tous les conférences de ce dernier. Dans le livre, c’est clairement indiqué que Chick ne le fait pas parce qu’il apprécie réellement les travails du Patre. En effet, au chapitre 28, Chick assiste avec Alise et Isis une des conférences de Patre dont il n’a rien écouté. Il reste fébrile à propos du Patre seulement parce que c’est un mouvement de mode et il veut paraître comme quelqu’un qui a du goût. Autrement dit, Chick s'intéresse a Patre que par le snobisme et en achetant ses oeuvres et objets personnels, il se sent plus en sécurité et respecté, ce qui fait qu’il en parle en tout temps cela a ses amis. Tout cela me rappelle notre société actuelle, notamment avec l’avancement de la technologie. Des utilisateurs des médias sociaux qui faisant semblant d’avoir certains intérêts pour bien paraître et d’avoir un goût plus exquis. La vanité de suivre la mode et d'être respecté par son entourage pousse les gens à agir, et ce, parfois contre leur volonté réel. Il n’est pas rare de voir les gens prennent en photo leur sortie au restaurant et la bouffe qu’ils consomment dans un hôtel de 5 étoiles. Avec les progrès faits en domaine de la technologie, les gens perdent leur joie en ses activités, ils préfèrent montrer aux gens une bonne image. Ils ne s'intéressent plus nécessairement aux activités qu’ils participaient mais aux réactions du public.


  L’Écume des jours me rappelle un autre roman écrit par l’auteur américain Francis Scott Fitzgerald  «Gatsby le magnifique».  Le roman parle de la bourgeoisie américaine. Jay Gatsby, le personnage principal du roman, est millionaire et vit dans une maison très luxueuse. Il a toujours beaucoup des invités chez lui pour faire la fête. On apprend plus tard dans le livre que Gatsby fait tout cela pour impressionner et reconquérir son ancienne amoureuse, Daisy, déjà mariée à un riche colosse pour de l’argent. Daisy est une fille très belle et superficielle, en voyant le succès de Gatsby, elle hésite entre ce dernier et son mari. Les personnages de ce roman là sont tous des personnes qui font partie de la haute société et sont tous rongées par la vanité et l’ennuie, ils se comparent la richesse et mêlent l’amour avec l’argent. Tout comme  L’écume des jours,  le roman commence bien mais termine mal. Gatsby est tué dans sa piscine en attendant le coup de fil de Daisy. Lorsque Gatsby est en vie, il y a toujours plein de personnes chez lui et il a beaucoup d’amis. Ironiquement, lors de son enterrement, personne n’est venue sauf son propre père et Nick, le narrateur de l’histoire. Lorsque Nick téléphone aux invités de Gatsby pour annoncer la mort de ce dernier, ils restent froids et distants et invitent toutes sortes d’excuses pour s’absenter du enterrement. Ils se rapprochent de Gatsby seulement pour son argent et sa richesse, ils ne veulent plus approcher la maison du défunt car ce dernier n’a plus rien pour leur offrir. Cela me rappelle le personnage de Chick dans  L’écume des jours , l’ami de Colin qui est un peu envieux de ce dernier et qui veut toujours profiter de son ami. Par exemple, lorsque Colin était encore parmi les riches, il s’empare le quart de richesses de son ami pour sa folie pour Patre. Quand Colin se ruine pour Chloé et à besoin d’aide, il reste distant et froid. Chick, tout comme les invités de Gatsby, sont un peu jaloux et frustrés des exploits et la richesses des autres et ils en profitent comme si tout cela leur est dûe. J’ai choisi de comparer ces deux œuvres parce que tous les deux se moquent de la superficialité et n’hésitent pas de la pointer.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire