L’oseille l’oseille l’oseille

Le thème de la mort est récurrent dans le roman «l’écume des jours ».Nous pouvons y lire plusieurs situations complètement absurdes et contradictoires entourant celle-ci. En faisant cela j’émets l’hypothèse que Boris Vian a voulu nous faire réaliser nos propres contradictions et hypocrisie entourant la mort. Un passage du livre m’a particulièrement choqué en le lisant chapitres 31 page 169-170. En résumé Colin après avoir reçu un appel téléphonique veut récupérer ses affaires il demande donc à un employé de la patinoire de lui ouvrir sa cabine Colin le trouve Beaucoup trop lent et d’un violent coup de patin il tue l’employé.Il met le corps dans la ventilation ce qui l’a bloquera et par conséquent étouffera les machinistes.On apprendra que c’est un appel de Chloé,Colin apprend qu’elle est malade. C’est assassinat est complètement banalisé,il ne sera même pas inquiété par la police. Jamais il n’aura de remords dans le livre.Cette scène nous fait comprendre l’aspect hyper individualiste concernant la mort et en général dans la société dépeinte dans le livre Colin fait passer la vie d’un de ses proches au détriment des autres comme si la vie des autres n’avait aucune valeurs. Surtout que la vie de Chloé n’était pas en danger dans l’immédiat on ne craignait pas pour sa vie. Souvent cette situation se répète dans le roman comme par exemple quand Alise assassine les libraire et Jean-Sol Partre pour que chick arrête de gaspiller tout son argent. Selon cette situation est très absurde car Colin lui qui est affecté par la maladie de Chloé devrait au contraire essayer de préserver les autres de la souffrance pour pas leur faire vivre la peur de perdre et l’angoisse que ça lui génère . La mort dans ce livre est souvent décrit avec brutalité et une fois qu’elle guette quelqu’un elle ne lâche plus comme avec Chloé où l’on a crus qu’elle pouvait guérir jusqu’au dernier instant mais la mort l’emporte toujours.



L’œuvre que j’ai choisi est La Mort de Marat par Jacques-Louis David. J’ai choisi cette œuvre parce que premièrement je trouve qu’elle est magnifique c’est un véritable chef-d’œuvre un régale pour les yeux. Deuxièmement je suis particulièrement fanatique du mouvement néoclassique.Dans cette peinture on peut observer un homme mort sur son lit comme Chloé quand il viennent chercher son cadavre pour son enterrement . Une trace de sang sur la poitrine causée par une entaille faite par un poignard,sûrement par un traître comme le nénuphar de Chloé dans son poumon. Il a été assassiné comme la majorité des personnages du roman. Je pense que comme Chloé il a lutté contre la mort jusqu’à c’est dernier instant mais la mort gagne toujours.L’ambiance sombre de la pièce m’évoque l’appartement de Colin quand Chloé était proche de périr.Aussi il meurt avec des textes dans les mains comme quand Alise avait assassiné Jeans-Sol Partre avec son encyclopédie.C’est pour toute ses raisons que cette peinture représente pour moi parfaitement le thème de la mort dans se roman. Personnellement cette peinture évoque chez parfaitement la traîtrise que font les parts les êtres humains mais par son désir inné de la justice décide de consacrer son dernier souffle de vie a dénoncé la coupable de se crime ignobles.

Un chef d’oeuvre et une leçon de vie sur l’argent



Rédaction “L’écume des jours”

Nom: Benoit Cheshire
Foyer: 502


Dans le roman L’écume des jours, Boris Vian, l’auteur, a voulu dénoncer dans son œuvre l’absurdité de l’argent dans notre société. En effet, ce chef d’œuvre littéraire plonge des personnages dans une communauté centrée sur l’individu où l’argent amène le bonheur. À vrai dire, l’argent permet d’apprécier la vie en générale, de réfléchir et d’évoluer. C’est pour ces raisons que le travail est mal vu dans ce roman.

Dans le livre, le personnage principal soit Colin est considéré comme un noble puisqu’il n’exerce aucun profession. Dans ce cas, il est plutôt riche comparé à son ami Chick qui lui travaille comme ingénieur. En plus, Colin ne cherche en aucune sorte un emploi et renie celui-ci comme si cela était interdit. À la page 137, on observe très clairement le point de vue de Colin et de Chloé (la femme de Colin) sur ce sujet: « Pourquoi sont-ils si méprisants? demanda Chloé. Ce n’est pas tellement bien de travailler. On leur a dit que c’est bien, dit Colin. En générale, on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense.» En effet, cette extrait démontre que les personnages ne comprennent pas le but du travail.

Cette idéologie peut sembler étrange et inacceptable, mais Vian s’est probablement inspiré de sa propre société qui est visiblement similaire à celle du XXIe siècle. À vrai dire notre collectivité adore dépenser de l’argent et elle est très sensibilisée aux avantages qu'amènent la monnaie. De plus, plusieurs promeuvent l’idée de sauver de l’argent pour la retraite, cette période où l’on ne travaille plus. En effet, la retraite paraît très similaire à la situation de Colin au début du livre.

Pour mon oeuvre artistique en rapport avec L’écume des jours, j’ai choisi le jeu très connu de tous, le Monopoly. Il s’agit d’un jeu de société où l‘argent est coeur des discussions. En effet, le but de ce divertissement est d’acheter des terrains pour ruiner ses adversaires. De plus, plusieurs thèmes de notre société apparaissent tels que les taxes, les investissements dans l’immobilier et la prison.

J’ai décidé de prendre le Monopoly comme oeuvre puisqu’il y a énormément de liens se rapportant avec le roman de Boris Vian. À vrai dire, les deux compositions reflètent notre société surnommée «capitaliste». L’argent permet le bonheur… L’argent envoie une image de succès… En effet, Colin, au début du roman, est considéré comme un exemple de la réussite puisqu’il est riche. Ce thème se retrouve exactement dans le Monopoly où plus que tu possèdes d’argent et d’avoirs, plus que tu es glorifié des autres joueurs.y

Un autre thème représenté dans les deux oeuvres est l’apparition des taxes. Celles-ci ont un rôle majeur dans l’écume des jours puisqu'elles causent la mort d’un des personnages les plus influents du roman soit Chick. Celui-ci se fait assassiner par la police qui lui tire des balles de fusils aux corps. En effet, celui-ci refusa de payer ses taxes et impôts. Lorsque les policiers tentèrent de prendre des objets valant un certain montant d’argent pour payer les dettes, Chick devint agressif et  refusa de céder ces œuvres de Jean-Sol Parte ce qui causa sa mort. Dans Monopoly, le même principe apparaît, mais sous une différente forme. En effet, lorsque nous ne pouvons plus payer ses taxes, nous devons hypothéquer nos terrains ou sinon nous sommes éliminés du jeu. Cette élimination ne permet donc plus au joueurs de jouer. Par contre, dans l’écume des jours, l’élimination de Chick fut synonyme de mort.


  

L’écume de notre société capitaliste

Deux ans après la Seconde Guerre mondiale, la France se voit grandement bouleversée suite à un conflit considéré par tous comme futile et hideux. En plein traumatisme social, plusieurs auteurs, autant Français que Européens, questionneront l’inhumanité de cette guerre qui a aussi mortellement affecté l’économie du pays de la contestation. Naîtra alors le surréalisme et l'existentialisme propres à la deuxième moitié du vingtième siècle, dont la plume, l’imaginaire et le panache de Boris Vian ne seront épargnés dans L’Écume des Jours, l’un de ses premiers romans.

Publiée en 1947, cette oeuvre est en effet l’extériorisation d’une colère qu’avait Vian ainsi que la majorité française face aux injustices et disparités socio-économiques de l'après-guerre. À ce moment, les richesses restantes du pays gravement assali sont arbitrairement réparties, et l’économie de la Cinquième République plutôt orientée vers la production de guerre doit être complètement restructurée. Ainsi, la classe ouvrière est la plus affectée durant cette réorganisation, et les classes bourgeoises restent comme toujours les mieux nanties. Quoique Vian faisait partie de ces mieux nantis, l’auteur visiblement sensible à cette iniquité utilisera la satire pour critiquer le monde du travail de l’après-guerre, voir même actuel.

En effet, dans son roman L’Écume des Jours, les personnages plus aisés tels que Colin et Chloé sont ceux qui travaillent le moins. En plus d'être riches, ceux-ci sont heureux, amoureux et surtout respectés par leur richesse, et ce, sans même avoir travailler. Aussi, les ouvriers sont les plus privilégiés parmi les malheureux travailleurs, tandis que les ceux plus intellectuels, comme Chick l’ingénieur ou Jean Saul Partre, vont être les plus critiqués par la plume satirique de l’auteur. Ainsi, toujours dans cet univers inverse, l’emploi et la recherche de l’argent apporte malheur et pauvreté, tandis que l'oisiveté, la liberté comparable à l’enfance puis l’inemploi créent le bonheur et la richesse.



Bien que cette critique par l'auteur était sûrement destinée à la société française de l’époque, le monde à l’envers qu’a si bien créé Boris Vian reste une satire tout autant pertinente envers la société d'aujourd'hui. Dans son roman, l’auteur a habilement redéfini le pouvoir de l’argent à l’aide d’un monde du travail complètement contraire au nôtre. En effet, vous et moi savons très bien que dans notre monde actuel, la source de bonheur la plus stable pour plusieurs d’entre nous est premièrement économique ou financière.  Sachant l’importance que l’on attribue aux billets verts, notre monde du travail est alors axé sur une formule bien simple ; plus l’on travail, plus l’on fait d’argent, et ainsi, plus nous avons supposément de chances d’être heureux. Toutefois, l’auteur nous a présenté un rêve où cette source première du bonheur est l’amour puis la liberté du non-emploi, et dont la richesse et le bien-être en découlent naturellement. Finalement, malgré que cet univers inverse au nôtre a rapidement tourné vers le chaos, ils nous reste à savoir si l’écume de notre société capitaliste nous mènera vers une fin aussi tragique.

Que l’on ai lu L’Écume des Jours ou non, « L’argent ne fait pas le bonheur. » reste un proverbe aussi cliché que ironique dans notre société pourtant consumériste et encore une fois capitaliste. Pour contrer cette ironie, le groupe français Les Respectables a présenté en 1999 une chanson d’un titre à l’envers de ce proverbe. « L’argent fait le bonheur » est en effet une de leur pièce qui se compare avec l’œuvre de Boris Vian.
La première ressemblance de ces oeuvres s’explique par l’objet de leur critique ; elles reprennent chacunes la place de l’argent dans notre société. Ensuite, les outils de ces deux critiques sont semblables ; le groupe, tout comme l’auteur, utilise la satire et l’ironie dans leur chanson.
Toutefois, Vian nous propose un monde où bonheur et liberté ont pour corollaire la richesse, tandis que le groupe Les Respectables, rien qu’en se fiant au titre de leur pièce, véhicule l’idée que l’argent premier apporte un bonheur second. En d’autres mots, ce qui différencie les deux pièces artistiques est l’ordre de ces deux sujets très paradoxaux ainsi que leur rapport cause à effet.

La banalisation de la mort


Dans l’écume des jours, la mort est un thème présenté de façon banale, de même façon que les médias nous la présente. Les personnages réagissent à la mort de ceux qu’ils connaissent pas avec une surprenante indifférence et l’auteur, Boris Vian, nous décrit les scènes contenant de la mort de même façon qu’il décrirait une autre scène paisible, sans accorder de l’importance à la personne décédé ou le poids qui devrait y être attribué. Aussitôt que quelqu’un meurt, il devient un obstacle ou une vidange pour tout le monde. En effet, quand les patineurs meurent, quand l’employé à la patinoire meurt, ou quand les gens meurent à la conférence de Jean-Sol Partre, ils sont enlevés du chemin de la même façon qu’un éboueur ramasse les ordures.
Contrairement au reste de la populace les personnages importants du roman causent un gros fracas quand ils meurent et causent un débalancement dans la vie de leurs proches tout en changeant drastiquement le déroulement de l’histoire. Par exemple, quand Chloé meurt, la vie à Colin est ruinée et le roman devient encore plus sombre. Vian essaye d’exposer le fait que le gens dans notre société restent indifférents de la mort de gens qu’ils connaissent pas surtout quand c’est les médias qui annoncent la mort. De plus, les médias annoncent trop souvent la mort de personnes, que ce soit des réfugiés ou des célébrités. Sans le vouloir, les médias habituent les gens à entendre des nouvelles de décès et donc nous entraine à banalise la banaliser la mort d’individus avec qui nous avons aucun rapport. Personnellement, je trouve que c’est normal d’être plus affecté par la mort de quelqu’un qu’on connais que de la mort d’une personne avec laquelle on a rien vécu mais ça change pas que ce n’est pas bien d’en rester insensible.

J’aimerais faire un parallèle entre Roméo et Juliette et L’Écume des jours. J'ai choisi cette histoire ci car l’emphase est mise sur la relation amoureuse entre les personnages principaux, ce qui rend le lecteur triste à la fin quand les deux meurent puisqu’ils n’ont pas finis ensemble. Pourtant, personne n’a été triste quand d’autres personnages sont morts pour que Roméo soit avec l’amour de sa vie mais eux aussi étaient probablement en train de vivre une relation amoureuse. Le lecteur est moins triste ou pas triste du tout en apprenant la mort des personnages secondaires car pour lui la relation entre Roméo et Juliette est plus importante donc il fait juste accepter puis oublier les décès causés par l’amour de Roméo. D’après moi, ce n’est pas normale qu’une relation soit plus importante qu’une vie. C’est le cas aussi dans l’Écume des Jours, il y a des gens qui meurent, parfois à cause de Colin et parfois ils meurent par malchance mais n’ont aucune lourdeur attribuée à leur mort. La,différence c’est que dans Roméo et Juliette, l’intention de Shakespeare était d’accorder moins d’importance et d’émotions quant à la mort de personnages secondaires tandis que dans l’Écume des Jours l’auteur voulait mettre en évidence la mort pas importante de ces personnages.

Des indices trompeurs


   C’est en lisant l’écume des jours que j’ai pu remarquer l'importance que la superficialité occupe dans notre monde. Aveuglés par la banalité de notre fonctionnement sociétale, Vian nous fait lourdement songer à propos de la pertinence de cette dernière à travers la métaphore et la comparaison. Dans notre société, il serait absurde de nier la présence de la superficialité entre autre sur les réseaux sociaux, sur le marché du travail et aussi à propos des salaires. Cependant, tous le monde terminent par s'habituer à sa présence à force d'en être entourés. Lors de la lecture de l’oeuvre de Vian le lecteur est submergé dans un monde où le travail est associé à l'échec et où la  paresse rhyme avec le succès. Dans cet univers ni-queue ni-tête, le métier de l'un influence le niveau de respect de la société à son égard. Les intellectuels ont une connotation négative propre à eux qu’on associerait à un délinquant dans le monde réel. Vian fait un parallèle à notre monde en inversant le mode de jugement de l'humain lorsqu'ils doit émettre une première impression d'autrui. En 2019, chacun utilise divers moyens d'établir une première impression à propos d'un autre. Cet opinion est souvent influencée par le prestige de leurs profits monétaires, par leurs nombres d'abonnés Instagram ou même par leurs niveau d'étude. Cependant, ces indicateurs sont souvent biaisés et ne reflètent pas adéquatement la réalité. Ces derniers sont utilisés dans notre monde aussi bien que dans l’univers de Vian. Lorsqu’un personnage parle à quelqu'un d'un ami ou d'un proche, cette courte introduction est souvent accompagnée du métier de celui-ci. Autrement dit, son statut social.« Oui, il est professeur au Collège de France et membre de l'institrut ou quelque chose comme ça… Dit Alise, c'est lamentable à trente-huit ans. Il aurait pu faire un effort.»( p.44)  Cet indicateur sert  malheureusement d'indice afin d'aider le personnage à créer une impression biaisée et superficielle de l'autre.

  L'abondance de superficialité dans l’écume des jours me rappelle un épisode de la série Black Mirror. Dans celui-ci, l'héroïne vit dans un monde légèrement plus scientifiquement développé que le nôtre et où la réputation est utilisée comme indicateur de succès. Les gens de cet univers utilise un appareil semblable à un cellulaire pour attribuer une notation aux autres citoyens qu’ils côtoient selon leurs niveaux de courtoisie. La narratrice commence avec un score frôlant la perfection et au fur et à mesure de l'histoire, la malchance qu'elle encontre affecte négativement son score. Ce système fondé sur l'hypocrisie me fait penser à l'oeuvre de Vian. Plus précisément, lorsque Colin doit magasiner un service funéraire pour  Chloé. Ayant perdu sa fortune ainsi que son statut social, le prêtre ne lui démontre aucune empathie pour la perte de son épouse et tente sans cesses de lui vendre des services plus dispendieux à l'insu de sa situation. Dans un univers où l'argent agit comme preuve d’amour, Colin ne peut se payer des funérailles à la hauteur de son affection pour Chloé et ce, en raison de son statut social ainsi que de son salaire. Dans Black Mirror, la narratrice se retrouve dans une bien mauvaise situation. Son bas pourcentage de réputation l’empêche de louer une voiture convenable qu'elle avait désespérément besoin pour se rendre au mariage de sa meilleure amie. Elle se rend plusieurs heures en retard au mariage où elle découvre peu après qu'elle n'est plus invitée en raison de sa chute en score de réputation. Ces deux univers différents possèdent plusieurs similarités dans leurs modes de fonctionnements. L'argent est souvent associé au statut social, qui lui, est à son tour associé au niveau de respect que les autres ont pour toi. Dans les deux histoires, le personnage commence au sommet des échelons sociaux et termine au seuil de la pauvreté. Dans Black Mirror, la pauvreté est émotionnelle car elle affecte le respect alors que dans l'oeuvre de Vian, la pauvreté monétaire est victime d'une corrélation directe avec le statut social. En conclusion, Black Mirror et l’écume des jours utilisent deux moyens différents de représenter une semblable satire à propos de la Terre et de son fonctionnement superficiel.

La beauté du naïf



L’écume des jours de Vian traite de manière naïve la notion de l’amour. La citation d’Alexandre Dumas « Quel sublime enfantillage que l’amour! » se rapporte très bien au roman. En effet, plusieurs passages témoignent de manière délicieuse la beauté et la tendresse que l’on peut vivre en relation amoureuse, telles qu’aux pages 91, 132 et 139. Ma préférée: « Son coeur battait vite, comme serré dans une coque trop dure. Colin passa son bras autour des épaules de Chloé, et prit le cou gracieux entre ses doigts, sous les cheveux, comme on prend un petit chat.
- Oui, dit Chloé [...], touche-moi, j’ai peur toute seule (p.132). »
Vian laisse paraître une envie d’être touché, d’être aimé à travers ces passages doux. La manière dont Chloé et Colin se rencontrent est aussi très douce et mignonne, mais ô combien enfantine! Colin l’approche en lui demandant si elle est « arrangée par Duke Ellington » (p.71), référence au standard jazz « Chloe » de Duke Ellington. Il bafouille et s’enfuit immédiatement, persuadé d’avoir fait une bêtise. Il y a aussi la manière dont Colin en vient à vouloir une relation, d’abord avec Alise puis avec Chloé: par pur désir de posséder ce que l’autre détient déjà (Chick), comportement typiquement enfantin. Tous ces passages nouent le sublime au frivole, puisque les personnages se comportent de manière naïve, ne cherchant que le ludique d’une relation, mais ce qui en ressort, les paroles et moments tendres, sont magnifiques, autant pour les personnages que pour le lecteur. Vian use l’esthétisme non seulement pour l'environnement de ses personnages, mais aussi pour leurs relations. Chaque mot est soigneusement choisi. J’observe parfois autour de moi des relations qui me font penser à celle de Colin et Chloé, belles mais en quelques sortes insignifiantes. À dix-sept ans, il est difficile de croire qu’on passera sa vie avec la même personne, mais toutes nos expériences font partie de notre jeunesse, et c’est pour cela que nous nous permettons de faire des erreurs, de vivre des relations que nous savons éphémères et d’en retirer quelque chose de nouveau.

J’ai choisi comme oeuvre le grand classique My Funny Valentine. Cette pièce est pertinente pour plusieurs raisons, outre sa notoriété dans le monde du jazz. Les paroles ressemblent drôlement au contenu du livre, en commençant par :
« Is your figure less than greek?
[ Votre silhouette est-elle moins que grecque? ] ». L’accent est mis sur la beauté en comparant la silhouette du bien-aimé à celle des Grecs, qui représentent leurs dieux et héros de la mythologie de manière grandiose, ne laissant aucun muscle ou courbe de côté. Dans le livre, le physique prime sur le psychologique. On ne retrouve que des descriptions des habits, des traits du visage, des cheveux et du corps des personnages. Chloé est la première à y passer, avec toutes les descriptions des robes et manteaux qu’elle porte pour diverses occasions, et on n’omet certainement pas de mentionner maintes fois la beauté de la couleur de ses cheveux et de ses lèvres. Dans la chanson, l'importance de l’apparence est encore mise de l’avant avec les paroles « Yet you’re my favorite work of art [ Vous êtes mon oeuvre d’art préférée ] ». Un autre extrait de paroles qui se rapproche d’un passage du livre est:
« But don’t change a hair for me
Not if you care for me

[ Mais ne changez pas d’un cheveux si vous tenez à moi ] ». On comprend que le narrateur est profondément amoureux du « sujet » de la chanson, et qu’il ne veut pas qu’elle change quoi que ce soit pour lui (noter ici que j’applique la relation de Colin et Chloé à la chanson et que je me permets de choisir les pronoms, qui sont laissés libres à l’interprétation dans la pièce originelle..) Il l’apprécie donc comme elle est, et c’est exactement ce que l’on retrouve dans L’écume des jours. À la page 139, Chloé demande à Colin s’il aime ses cheveux, ce à quoi il répond qu’il l’aime « bien, en gros et en détail.» Ces deux œuvres que j’apprécie beaucoup se ressemblent sur plusieurs points, mais My Funny Valentine ne possède pas le côté cynique est morose de L’écume des jours. J’ai fini ma lecture triste et un peu abattue. Quand j’écoute My Funny Valentine, je me laisse bercer par la ligne de contrebasse qui est pesante et grave, et quand les premiers accords de piano se font entendre, je suis persuadée que l’amour peut être éternellement beau et doux.

Rendre l'âme

Rendre l'âme

Vian veut souligner l'individualisme qui est prôné dans notre société moderne. Il veut démontrer que nous faisons preuve d’une extrême insensibilité lorsque nous sommes témoins de drames qui ne nous concerne pas directement. Pour cela, il choisit d'utiliser la mort. Le malheur le plus évident. Dans L’ecume des jours, les personnages sont souvent témoins de la mort d'inconnus. Cela ne semble pas les choquer le moins du monde. Ils traitent la chose comme un simple fait divers sans réelle importance. Au contraire, lorsqu’un personnage est confronté à la potentielle mort d'un proche, il perd toute son indifférence. L’exemple le plus percutant étant évidemment celui de Colin qui voit Chloé être en danger de mort. Il est alors prêt à tout pour la sauver. Il dépense tout l'argent qu'il lui reste pour lui prodiguer des soins. Cela est particulièrement touchant dans l'univers du roman où l'argent est bien souvent considéré comme une preuve d'amour. Colin va même jusqu'à s'abaisser a travailler,ce qui est assez mal vu dans sa société. Tout cela pour tenter désespérément de la sauver de la faucheuse. Ce couteau à double tranchant est une satire du monde réel dans lequel Vian évolue. Bien que les exagérations soient grossières, Vian touche là ou cela fait mal. On peut comparer les personnes mourant devant les yeux des personnages du livre aux morts que nous voyons lorsque nous regardons la télévision. En effet, peu de gens vont véritablement s'émouvoir devant les images d'une ville syrienne bombardée puisque cela nous semble loin. Vian transpose cette situation physique au niveau purement relationnelle. Dans l'univers de son roman, les personnes que nous ne connaissons pas personnellement, que nous n'aimons pas, sont considérées comme sans réelle valeur. Dans l'oeuvre de Vian, l'individualisme est tellement exacerbé que la vie devient un écran de télévision. Lorsque quelqu'un meurt devant lui, il n'est pas affecté émotionnellement puisqu'il est spectateur de sa propre vie. Il est condamné à regarder les autres comme des images insignifiantes matérialisés sur l'écran de ses prunelles, sauf évidemment lui-même et les personnes qu'il affectionne.


La mort est un thème omniprésent dans L'Étranger d'Albert Camus. On y voit évoluer un jeune homme du nom de Meursault qui apprend la mort de sa mère. Ce même jeune homme n'est pas du tout attristé par la nouvelle. Il semble completement indifferent a la mort de celle qui la mise au monde. Cette situation est évidemment très semblable aux personnages de L’ecume des jours qui semblent rester dans l'indifférence la plus totale lorsqu'un inconnu meurt devant leurs yeux. J'ai choisis L'Étranger puisque cette oeuvre ma fait beaucoup réfléchir. Elle pose un regard nouveau sur la différence et les relations humaines. En lisant le livre, j'ai souvent éprouver un sentiment profond de malaise tant la façon de voir le monde du protagoniste est inhabituel et étrange. Le roman porte très bien son nom. Le personnage semble incapable de se conformer, de mentir pour se favoriser. Ce qui frappe lors de la lecture, c'est que malgré le fait que Meursault ne semble éprouver aucune émotions à la mort de sa mère, il n'est pas du tout une mauvaise personne. Il n'est pas parfait mais n'a rien d'un être mauvais comme le pense ses détracteurs. Les deux oeuvres ont des points en commun. Cependant, il existe une différence majeure entre les deux ouvrages. En effet, Colin est parfaitement conforme aux normes de sa société. Il nous semble étrange, mais n'est pas perçu ainsi par ses pairs. C'est tout le contraire pour Meursault qui est véritablement un étranger dans son monde. Dans notre monde.

L,

Renversement de situation

 Depuis le développement de l’être humain, les modes de vie ne cessent de changer et de se développer en suivant les mentalités qui se transforment au fils des années. La hiérarchie du travail par contre est restée la même et le rapport à l’argent également. Dans l’écume des jours, Boris Vian dénonce cette hiérarchie du travail et le salaire rapporté à celui-ci. Il reflète la situation du travail à celle d’aujourd’hui en inversant la « pyramide sociale des professions ». En effet, dans le roman, les travaux plutôt rationnels, tels que manuels et intellectuels, sont très mal considérés tandis que ceux qui sont de nature plus créative et ceux qui n’ont pas d’emploi sont très bien vus dans la société. Par exemple, Chick, qui est ingénieur , gagne un salaire moindre et Jean-Sol Partre qui est écrivain, un travail créatif, gagne bien sa vie. Donc, nous pouvons en conclure que Boris Vian en fait une satire, texte s’attaquant aux vices de la société en la ridiculisant. De plus, ceux qui ont fait des études plus approfondies sont considérés comme étant médiocre et se retrouveront avec un mauvais emploi. Selon Colin et Chloé, ceux qui travaillent sont bêtes et ils les considèrent comme des machines car selon eux, c’est idiot de faire un travail qu’une machine pourrait faire. Selon moi, Boris Vian voulait également faire une critique du fonctionnement de la société avec le travail en démontrant que tous les travaux ont leur place dans la société et qu’ils sont, la majorité d’entre eux, aussi importants que les autres. Il fait cette critique en mettant de l’avant une classification des métiers et le salaire rapporté à celui-ci. Je pense que Boris Vian fait une critique par rapport au fait que ce n’est pas nécessairement en faisant un travail rationnel et le plus généralisé dans la société qu’on en tire avantage, autant monétairement que qu’en terme d’épanouissement en allant chercher un travail qui amène la créativité. Boris Vian a très bien démontré dans son œuvre littéraire que l’argent mène le monde et les relations humaines.

Une œuvre qui représente bien le monde du travail et à l’argent est Dollar sign de Andy Warhol. Elle représente bien le parallèle dans le roman où tout semble plus joyeux, simple et enfantin mais lorsqu’on prend un certain recul sur l’œuvre, on réalise que ce monde reste prédominé et contrôlé par l’argent. Lorsqu’on regarde la peinture d’Andy Warhol, on remarque d’abord les couleurs joviales et éclatantes puis viennent les signes d’argent, qui bien que camouflés par ces belles couleurs, restent la majeure partie de l’œuvre. De plus, les relations entre les personnages restent aussi prédominé par l’argent. En effet, une partie de la relation de Chick et Colin est reliée à l’argent lorsque Colin donne de l’argent à Chick, ce qui amène des frictions et une partie de superficialité chez Chick lorsqu’il achète la majorité des œuvres de Jean-Sol Partre. L’argent apporte également une division des classes sociales dans le roman et dans notre société d’aujourd’hui, c'est ce que selon moi, Andy Warhol voulait représenter dans son œuvre colorée en espaçant de manière structurée les signes de dollar. La couleur orange du fond est selon moi utilisée pour montrer la joie et le plaisir que l’argent procure car pour la plupart des gens, elle amène un plaisir de procuration de biens ou d’activités dans cette société de surconsommation.

La superficialité dans fiction et au quotidien

   La superficialité demeure un thème omniprésent et important dans  L’écume des jours. Les personnages attachent beaucoup d’importances aux apparences physiques et ne voient les choses que par la surface. En effet, ils ne s'intéressent qu'à leur propre image et leur relations se basent sur des faits matériels. La présence de du thème de la superficialité est très réaliste ce qui amène un rapprochement avec certains phénomènes de notre société actuelle.

En effet, l'idée de la superficialité entre en jeu dès le début du roman. Les filles sont très belles et elles font tout pour l’être. Par exemple, Chloé, la protagoniste de l’histoire, s’attache beaucoup de l’importance à son apparence, même quand elle est malade. Elle choisit ses vêtements avec soin pour paraître chic pour un simple rendez vous avec le docteur. Cela me rappelle certains individus de nos jours qui essayent de créer un image qui n’est pas le leur et font tout pour que les autres l’admirent. Ils passent trop de temps là-dessus et ils se perdent. Dans le roman, le phénomène «Jean-Sol-Patre» est très mis en emphase par Boris Vian. Chick, l’ami du Colin et un véritable obsédé de Patre, fait des collections de ses oeuvres et assiste à tous les conférences de ce dernier. Dans le livre, c’est clairement indiqué que Chick ne le fait pas parce qu’il apprécie réellement les travails du Patre. En effet, au chapitre 28, Chick assiste avec Alise et Isis une des conférences de Patre dont il n’a rien écouté. Il reste fébrile à propos du Patre seulement parce que c’est un mouvement de mode et il veut paraître comme quelqu’un qui a du goût. Autrement dit, Chick s'intéresse a Patre que par le snobisme et en achetant ses oeuvres et objets personnels, il se sent plus en sécurité et respecté, ce qui fait qu’il en parle en tout temps cela a ses amis. Tout cela me rappelle notre société actuelle, notamment avec l’avancement de la technologie. Des utilisateurs des médias sociaux qui faisant semblant d’avoir certains intérêts pour bien paraître et d’avoir un goût plus exquis. La vanité de suivre la mode et d'être respecté par son entourage pousse les gens à agir, et ce, parfois contre leur volonté réel. Il n’est pas rare de voir les gens prennent en photo leur sortie au restaurant et la bouffe qu’ils consomment dans un hôtel de 5 étoiles. Avec les progrès faits en domaine de la technologie, les gens perdent leur joie en ses activités, ils préfèrent montrer aux gens une bonne image. Ils ne s'intéressent plus nécessairement aux activités qu’ils participaient mais aux réactions du public.


  L’Écume des jours me rappelle un autre roman écrit par l’auteur américain Francis Scott Fitzgerald  «Gatsby le magnifique».  Le roman parle de la bourgeoisie américaine. Jay Gatsby, le personnage principal du roman, est millionaire et vit dans une maison très luxueuse. Il a toujours beaucoup des invités chez lui pour faire la fête. On apprend plus tard dans le livre que Gatsby fait tout cela pour impressionner et reconquérir son ancienne amoureuse, Daisy, déjà mariée à un riche colosse pour de l’argent. Daisy est une fille très belle et superficielle, en voyant le succès de Gatsby, elle hésite entre ce dernier et son mari. Les personnages de ce roman là sont tous des personnes qui font partie de la haute société et sont tous rongées par la vanité et l’ennuie, ils se comparent la richesse et mêlent l’amour avec l’argent. Tout comme  L’écume des jours,  le roman commence bien mais termine mal. Gatsby est tué dans sa piscine en attendant le coup de fil de Daisy. Lorsque Gatsby est en vie, il y a toujours plein de personnes chez lui et il a beaucoup d’amis. Ironiquement, lors de son enterrement, personne n’est venue sauf son propre père et Nick, le narrateur de l’histoire. Lorsque Nick téléphone aux invités de Gatsby pour annoncer la mort de ce dernier, ils restent froids et distants et invitent toutes sortes d’excuses pour s’absenter du enterrement. Ils se rapprochent de Gatsby seulement pour son argent et sa richesse, ils ne veulent plus approcher la maison du défunt car ce dernier n’a plus rien pour leur offrir. Cela me rappelle le personnage de Chick dans  L’écume des jours , l’ami de Colin qui est un peu envieux de ce dernier et qui veut toujours profiter de son ami. Par exemple, lorsque Colin était encore parmi les riches, il s’empare le quart de richesses de son ami pour sa folie pour Patre. Quand Colin se ruine pour Chloé et à besoin d’aide, il reste distant et froid. Chick, tout comme les invités de Gatsby, sont un peu jaloux et frustrés des exploits et la richesses des autres et ils en profitent comme si tout cela leur est dûe. J’ai choisi de comparer ces deux œuvres parce que tous les deux se moquent de la superficialité et n’hésitent pas de la pointer.

L’amour est un oiseau rebelle

Cet oxymore d’Alexandre Dumas signifie que l’amour est comparée à beaucoup de comportements, souvent immatures et enfantins, qu’on répète de manière répétée. Dans le roman, l’amour est extrêmement présent. Par exemple, nous avons Colin et Chloé plus Chick et Alise. Pour la relation entre Chick et Alise, Chick détruit la confiance d’Alise en achetant des oeuvres de Partre tout en négligeant Alise. Son excuse est que z les parents d’Alise ne voudront jamais»p. 94 qu’il épouse Alise. C’est enfantin, car les enfants sont tout le temps doués à trouver des excuses. Colin s’est même donné la peine de de donner 25000 doublezons à Chick pour qu’il épouse Alise. Nous pouvons aussi citer la relation entre Colin et Chloé. C’est la seule relation qui va durer jusqu’à la mort de Chloé. Par contre la manière dont la relation a commencé est un peu enfantin. Dès leur rencontre Colin est attiré par la beauté de Chloé, quelques chapitre plus tard, le couple veut se marier. Ce n’est pas normal qu’on rencontre un partenaire et qu’on veut direct se marier avec lui. C’était assez précipité comme geste de la part du couple.

Je compare l’amour comme une entreprise. Le but premier d’une entreprise est de faire le plus de bénéfices possibles. Par contre, une entreprise (qui est aussi considérée comme une personne) a une mentalité d’un enfant de quatre ans. Il en veut toujours plus. C’est avec cette comparaison que l’amour peut ressembler à une entreprise. Un bon exemple de cette comparaison est Chick. Il veut tout le temps posséder les publications, les conférences, les vêtements et j’en passe de Partre. C’est son amour de Partre qui  l’a forcé à ne pas marier Alise. L’entreprise dans ma métaphore se nomme Chick et l’argent (le profit en quelque sorte) représente tout ce qui concerne Jean-Sol Partre.

L’amour entre Chloé et de Colin me fait penser à l’Opéra de Carmen par Georges Bizet. L’histoire raconte un amour similaire avec de Chloé et Colin. Don José est séduit par le charme de Carmen tout comme Colin avec Chloé. Les deux personnages (Carmen et Don José) auront vécu de beaux moments ensemble jusqu’à ce qu‘un événement les bouleverse. Dans L’écume des jours, l’élément déclencheur et perturbant dans le couple est l'apparition d’une maladie dans le poumon de Chloé. Dans Carmen, l’événement perturbateur est l’apparition d’un triangle amoureux (Carmen, Don José et Escamillo). De plus, les femmes dans les deux oeuvres vont connaître des destins tragiques. Dans le roman, Chloé meurt de sa maladie au poumon. Du côté de l’opéra, Carmen meurt poignardée par Don José. En conclusion, le destin des femmes et de l’amour incontesté dans l’Opéra de Carmen font une excellente comparaison entre les deux œuvres.


J’ai choisi l’Opéra de Carmen parce que ce scénario est malheureusement présent dans la vie quotidienne. En effet, je fais un parallèle avec la citation qu’on triangle amoureux peut être de l’enfantillage. C’est surtout le charme qui est extrêmement présent dans la référence artistique.  En effet, le personnage de Carmen séduit le gardien de la cellule (Don José) par sa voix et sa beauté (cela s’appelle aussi le syndrome de Stockholm). Don José, lui, deviendra son amoureux juste après l’avoir élargi. Vers le début de la pièce, Carmen chante « Si tu ne m’aimes pas, si tu ne m’aime pas je t’aime » à plusieurs reprises pour capter l'attention du gardien. Voyez-vous comment le charme a attiré Don José? Dans le roman, c’est la beauté physique de Chloé qui attire Colin. Vers la fin de l’Opéra de Carmen, Carmen séduit cette fois le toréador nommé Escamillo. Don José, ayant appris la nouvelle, supplie que sa bien-aimée reste avec lui. Cette dernière refuse et en guise de trahison, il décide de poignarder Carmen. Donc, ce scénario peut se dérouler dans la vie actuelle. C’est particulièrement l’intrigue de L’écume des jours qui là fait penser à l’œuvre de Georges Bizet. Le thème de l’amour est omniprésent dans les deux créations artistiques.

Seulement le superficiel se connaît


  La superficialité dans le roman se rapproche énormément de celle présente dans notre société actuelle.

En premier lieu, les personnages de Colin et Chloé entretiennent une relation amoureuse bien superficielle. Par ailleurs, Colin ne dégage aucune affection profonde envers les femmes. Ce dernier aime Chloé suite des principes bêtes. Il est instantanément amoureux d’elle par sa beauté et son corps. De plus, Chloé est la première femme qu’il rencontre! Plus tard, nos amoureux décident de se marier devant Dieu, pour l’éternité, dans les plus brefs délais… Parles d’être superficiel! Retour à la vrai vie, les sites de rencontres augmentent en popularité chez les jeunes. En effet, ces plateformes font tout sauf établir des relations amoureuses profondes. Ces dernières se développent sur l’image et les premières impressions. Les sentiments et émotions présentes lors de contacts humains sont donc mises de côté. Cela nous laisse avec des relations qui s
urvolent à peine l’amour. En bref, le monde de Vian ainsi que notre époque moderne dotent de superficialité sur les relations amoureuses. En second lieu, la fausse image ou fausse représentation est un phénomène qui côtoie L’écume des jours ainsi que les réseaux sociaux. Dans le livre, il est sous entendu que le personnage de Chick est soucieux de l’image qu’il projette. L’ingénieur veut se surélever en donnant l’impression d’être à la mode en adoptant une passion pour Jean Sol Partre. Chick commence par se procurer tous les recueils, livres et textes de son idol. Il ira même à se déplacer pour assister à une de ses conférences, qu’il gâchera totalement: Il va bêtement enregistrer son discours et prêta nulle attention au philosophe. En progressant, nous apprenons que Chick ruinera financièrement leur couple avec cette addiction. Par ailleurs, certains habiles marchands lui volaient des bouquins pour lui les revendre! Sa femme, Alise finira par tuer Partre qui était la source de problème dans la vie de Chick et la sienne. Dans notre monde, les réseaux sociaux, sont au cœur de nos vies, tout comme Jean Sol avec Chick. Malheureusement, leurs utilisateurs n’y montre pas leur vraie mode de vie. Ils exposent majoritairement leurs réussites, et s’inventent une vie de rêve pour rabaisser les autres. Somme toute, cette censure personnelle et superficielle voile autant Chick que les internautes.

Comme mentionné plus haut, la superficialité prends de plus en plus d’ampleur dans nos vies. Coïncidence, la série télé Black Mirror en traitant la superficialité dans un monde future. C'est en la visionnant que j’ai aperçu une ressemblance importante entre l’œuvre de Vian et notre série dramatique: La notoriété. Dans la série, la population est portée à faire des gestes qui les élèveront sur la hiérarchie sociale pour ainsi mieux vivre. Le tout est basé sur un système d’appréciation sociale. Par exemple, agir poliment ou bien montrer le meilleur côté de leurs journées sont des actions bien appréciées. En l’occurrence, le déclin émotif et social de l'héroïne est présenté comme une expérience positive. À vrai dire, elle voit sa vie ruinée, sans emploi, sans famille, sans amis mais ne doit pas absolument pas le laisser paraître. Dans le livre, la maladie de Chloé la démolit financièrement ainsi que physiquement. Cependant, la page 217 décrit qu’elle elle se vêtit de pyjamas en soie ainsi qu’une robe de satin. Ses articles trop chers sont justifiés, car elle doit faire bonne impression. Même sa mort est légère! Donc, Il va sans dire que L’écume des jours et Black Mirror amènent la notoriété pour prendre à la légère des thèmes sérieux comme la mort et l’amour.



Critique obscure

La mort a toujours été sujet d'obnubilation pour les êtres humains. Elle leur provoque une peur obscure. Pour éclaircir son esprit, l’humain a inventé toutes sortes de croyances et d’histoire. Non seulement la religion a émergé de cette peur à l’égard de la mort, mais des oeuvres aussi. Celle que je vais traiter est nul autre que L’écume des jours de Boris Vian. Vian a reproduit, dans son roman, le détachement émotif de la société envers cette fin. Dans le roman, nous remarquons les personnages assister à la mort et ne pas réagir, ils considèrent cet évènement comme habituel. Bien sûr, un décès en soi est habituel, car il se produit récurremment. Toutefois, dans ce cas, nous parlons d’une mort violente qui ne sujette pas de la vieillesse. Les personnages patinaient tranquillement jusqu’à ce qu’un accident tue plusieurs personnes. Les corps ont été ramassés par des varlets-nettoyeurs, un geste horrible après que justes personnes rendent l’âme. D’après moi, toutes personnes devraient être respectées après avoir péri et ne pas être vulgairement balayer comme de la poussière. Par contre, les personnages ne sont pas totalement insensible à la perte d’une personne. En effet, après que Chloé ait rendu son dernier souffle, nous pouvons sous-entendre par cet extrait ci-dessous que Colin, rempli de chagrin, se laisse mourir. « Il ne mange jamais? demanda le chat. -Non, [...] Un de ces jours, il va faire un faux pas en allant sur cette grande planche. [...] puis il va tomber dans l’eau »(p.334). En conclusion, l’univers du roman représente bien notre détachement émotionnel par rapport à la mort. Premièrement, les personnes dans notre société ne semblent pas être affectées à une annonce, dans le journal, mentionnant qu'une centaine de personnes se soit fait tuées. Alors, Vian, en représentant l’accident à la patinoire, démontrait l’insensibilité des personnes face à un horrible événement, comme une fusillades par exemple. Par contre, lorsqu’il s’agit du décès d’un proche, il peut s’ensuivre la mort de ces mêmes personnes sous l'effet de tout le chagrin accumulé. Donc, Vian, dans son roman, critiquait l’ironique paradoxe sur le comportement humain.

La mort est un sujet peu connu des humains et, de plus, intrigant. Plusieurs artistes démontrent dans leurs oeuvres leur interprétation de ce grand voyage, ou illustre cet évènement. Dans cette oeuvre, nous voyons George Washington sur son lit de mort entouré par ses proches mélancoliques. Il m’ait été clair de représenter cette oeuvre puisqu’elle m’a instantanément fait penser à Chloé. En effet, Chloé, malade, était clouée au lit et nous voyions à son chevet les personnages. Par contre, les personnages ne semblaient pas totalement comprendre que la mort la guettait. Ils ne semblaient pas morose à l’égard de la situation de Chloé, comme les personnes sur la toile. Nous pouvons voir dans la peinture que les personnages font preuve de respect et d’honneur face au décès de Washington. Ce qui est, d'après moi, la juste chose à faire. Par contre, dans le roman, Chloé n’a pas eu la chance de recevoir une telle fin. Elle a eu des funérailles de pauvres, c’est-à-dire le Chiche et le Bedon à la cérémonie se moquaient de sa mort, comme nous pouvons le remarquer dans cet extrait : « Alors, le Chiche et le Bedon apparurent, richement vêtus de couleurs claires. Ils se mirent à huer Colin et dansèrent comme des sauvages autour du camion,[...] il [Colin] ne bougea même pas en recevant les poignées de cailloux. »(p.327). On pourrait même ajouter qu’ils fêtaient le décès de Chloé, ce que j’ai trouvé désolant. On ne retrouvait pas dans le livre le même sentiment d’honorabilité que sur l’oeuvre. Alors, Vian, comme plusieurs artistes, a représenté la mort dans ses oeuvres. À travers L’écume des jours, Vian critiquait l’absurdité du détachement émotif de la société sur la mort.


La tristesse de l’argent


Dans l’oeuvre de Boris Vian, plusieurs thèmes sont élaborés. L’amour, la maladie,la superficialité, mais je considère que l’un d’eux sort du lot : le pouvoir de l’argent. En effet, ce sujet est au cœur de l’action tout au long de l’intrigue. À l’intérieur de L’écume des jours, Vian a voulu démontrer d’un point de vu négatif le monde du travail en 1947. Tout au long de cet écrit, l’auteur a présenté le monde du travail sous la forme d’une satire. Une satire est un texte destiné à se moquer de quelque chose ou de quelqu’un. Le marché du travail dans la création de Vian est présenté à l’envers de notre réalité ainsi que celle de toujours. Dans le roman, les ouvriers ou les employés sont rémunérés davantage que les cadres ou les métiers plus intellectuels de prestiges. Cela peut sembler absurde, mais Boris Vian a voulu de cette manière dénoncer le monde du travail. Selon lui, les professions tels que patrons, ingénieurs, scientifiques et autres devraient être moins rétribués que les emplois manuels ou physiques. Vian considérait que les métiers davantage exigeant pour le corps devraient être mieux payés, puisqu’ils demandent des efforts supérieurs. Aujourd’hui, le monde du travail a bien changé, tout en restant le même. Encore aujourd’hui, comme en 1947, les hommes et les femmes qui travail les plus forts ne sont pas nécessairement les mieux rémunérés, mais cela s’est grandement amélioré avec le temps. Les employés de métiers manuels sont toujours moins bien récompensés que leurs supérieurs, par exemple, mais grâce à de nombreuses réformes ainsi que de nombreuses lois votées par les gouvernements sur les normes du travail, leurs conditions se sont largement perfectionnées

Le pouvoir de l’argent a été un thème au cœur du roman de Vian, mais plusieurs autres œuvres ou créations artistiques ont pour thème l’argent. Dans le cas de cette intertextualité en lien avec L’écume des jours, je vais m’attarder au chef d’œuvre cinématographique : The Notebook. Ce film reconnu pour avoir comme sujet principal le romantisme a également si on s’y attarde, l’argent comme thème secondaire. En effet, dans ce film, Noah, le personnage principal tombe en amour avec une jeune femme. L’un travaillant comme ouvrier dans une menuiserie locale et l’autre venant d’une famille fortunée, le sort les sépare. Les parents de la jeune Allie Hamilton ne veulent pas qu’elle passe du temps avec un homme de la classe inférieure. Ils souhaitent plutôt le mariage de leur fille avec un homme aisé. Dans l’œuvre de Vian, L’amour entre Chick et Alise se définis à l’agent également. Lorsque Chick demande à Colin les 25 mille doublezons c’est pour qu’il puisse financer le mariage entre Alise et lui-même. Les parents d’Alise ne voulaient pas qu’elle se marie avec un homme plutôt pauvre comme ceux de Allie Hamilton. En gros, on peut remarquer comme ressemblance du côté des parents de Alise et des parents de Allie Hamilton que tout ce qu’ils veulent pour leurs filles c’est qu’elles soient aisées.On peut constater ici, toute l’importance reliée à l’argent pour les deux hommes démunis. À cette époque et  encore aujourd’hui, j’ai l’impression que l’on associe l’amour et le bonheur à l’argent et non aux réels sentiments ou aux réels désir d’un individu. C’est pourquoi j’ai choisi comme thème le pouvoir de l’argent. L’argent n’amène pas toujours les bonnes décisions et n’amène pas toujours le bonheur. Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de l’argent.
Rarement une larme nous coule


Vous ouvrez le journal, aujourd’hui, 74 morts, il y a eu un glissement de terrain, normal, les changements climatiques. Prochain article, quelqu’un a découvert un antidote contre le hoquet, fantastique! Comme ça, en une tournure de page, ces 74 individus sombrent dans l’oubli. Cependant, l’histoire ne serait pas la même si ceux-ci étaient des membres de notre famille ou des amis. Si nos proches avaient été affectés, l'émotion serait sans doute au rendez-vous. Lorsque nos proches décèdent ou sont en danger, nous sommes généralement foudroyé de tristesse ou de colère, mais alors que nous lisons le journal qui est parsemé de catastrophe meurtrière, rarement une larme nous coule. Les morts par famines, guerres et catastrophe naturelles qui surviennent à l’autre bout du monde sont banalisées, nous sommes détaché de ces réalités. Plus il y a de morts, plus celles-ci deviennent anodines. 

Dans le roman L’écume des jours, Boris Vian ridiculise cet aspect de notre société. Les personnages sont mis en contact directe avec des morts violentes tel qu'une foule de patineurs qui s'effondrent en lambeaux. Face à cette situation, Chick, Alise et Colin s'arrêtent pour une courte prière puis reprennent leur activité comme si rien n’était arrivé.

Cependant, les circonstances changent lorsque Chloé tombe malade. Colin éprouve une mélancolie et sa vie succombe de vifs changements: il cherche à tout prix à ce que Chloé retrouve la santé, lui achète des fleurs par centaines, sacrifie sa richesse, son environnement subit une transformation sombre, il doit se trouver de nombreux emplois dérisoires. Bref, Colin est fortement affecté par la condition de Chloé. Le  contraste entre  la maladie et la mort d’un proche versus celle d’un inconnu est, dans ce livre autant que dans notre société, à remettre en question. 


J’ai chez moi, plusieurs reproductions de Klimt, son style présente des motifs riches et complexes, des couleurs chaleureuses et diversifiées qui viennent toucher mon imaginaire et qui m’inspire lorsque je dessine. Il fut donc naturel pour moi, de repérer des similarités entre les oeuvres de Klimt et celle de Vian. Parlons en particulier de la réalisation de Klimt Beethoven Frieze.


Lorsque j’ai lu L’écume des jours, j’ai pu tout de suite établir des liens avec cette oeuvre non seulement au niveau de ce qu’elle met en scène, mais aussi par ces motifs, couleurs, détails et contrastes. 

Tout d’abord, les choix de motifs et couleurs sont similaires à la façon dont j’ai perçu les décors du livre. Les éclats dorés de l’oeuvre sont comparables aux jets de lumière qui illuminent le domicile de Colin au début de l’histoire tandis que la sombre teinte qui couvrent la partie droite de la muraille devient, comme le foyer de Colin, de plus en plus obscure et absent de lumière. 

Je vois chez les personnages de la peinture un contraste entre riche et pauvre, santé et maladie, superficialité et sincérité qui est retrouvée au sein du roman de Vian. D’une part, les personnages du centre de la fresque sont riches en lumière et couleurs, sont plutôt pompeux, ont le ventre bien remplis et  démontre une attitude d’insouciance. De l’autre, des femmes à l’allure démunie, surveillée et encerclée par la mort qui n'attend que le moment où elle pourra s’emparer d’elles ; leurs cheveux ont perdu leur couleur, leurs visages se sont plissés dans l’inconfort, elles semblent plutôt faibles. La comparaison avec L’écume des jours me frappe ; les riches vivent dans l’abondance, l’espace et ont accès à des services de qualité pour des choses simples tel que des funérailles digne de respect, mais les pauvres eux, sont soumis au cercle vicieux de misère, de maladie, de mort. Chloé tombe malade puis, comme une chaîne de dominos, les vies des personnages se dégradent peu à peu jusqu’à l’anéantissement de de celles-ci. 

L’argent dans l’oeuvre de Vian


Le roman L’Écume des jours est un vrai chef d’œuvre de Boris Vian. Ce dernier fait plusieurs parallèles avec notre société. De plus, plusieurs liens peuvent être faits avec son roman et des œuvres artistiques. Dans le premier paragraphe je vous parlerai du thème « le pouvoir de l’argent » et comment cela se rapproche de notre société actuelle. Dans le deuxième paragraphe je ferai des liens entre le thème de l’argent dans le roman et la toile « le prêteur et sa femme ».

Boris Vian, l'auteur de l’Écume des jours a créé dans son roman une société plutôt différente de la notre. Comme dans notre société, tous les métiers ne sont pas regardées de la même manière aux yeux de la société, c’est la même chose pour l’histoire du roman. Contrairement que dans notre vie, les intellectuels dans le roman sont moins bien vu dans la société comparé aux gens qui font des travaux manuels, par exemple, les ouvriers. Colin, un homme très fortuné qui ne travaille pas, trouvé que le travail est horrible. A la page 242 il dit: « C’est horrible, ca rabaisse l’homme au rang de la machine ». D'après lui, les travailleurs deviennent comme des machine, ils font un travail répétitif pour quelqu'un. Chloé lui fait réaliser que pour créer des machines quelqu'un doit le réaliser. C’est pour cette raison que colin pense bien des intellectuels dans la société. D'après moi, Vian voulait montrer que les métiers qui nécessite un travail épuisant peut être bien vu par les gens, mais aussi les métiers qui nécessite une intelligence supérieure seront aussi biens vus par certaines personnes. Notre société actuelle se ressemble à celle du livre dans une manière. Evidemment les métiers qui nécessitent une éducation et une intelligence plus approfondie sont les mieux perçus par la population. Cependant, un métier qui ne nécessite pas d'éducation rigoureuse peut aussi être très bien vu par les gens si une personne travail fort et est passionné par son travail. Tout cela pour dire que la grande majorité des personnages dans livre ont la même vision sur les métiers manuels, mais il y a aussi des gens comme Colin qui n'ont pas la même vision que tout le monde et qui voient les intellectuels d'une autre façon. Dans notre société, presque la totalité des gens pensent biens des intellectuels, mais il y en a toujours qui n'ont pas les mêmes points de vus que le reste de la population. La société du roman se ressemble à notre société d'aujourd'hui même si ce n’est pas exactement de la même façon.





L’oeuvre artistique que j’ai choisi s’intitule « le prêteur et sa femme ». Sur cette toile on peut voir un monsieur qui compte des pièces de monnaies et à côté de lui, se retrouve sa femme qui estentrain de feuilleter un livre. On peut observer une ressemblance avec le livre L’écume des jour. La femme sur l’oeuvre semble tres interesse par ce que l’homme fait avec l’argent. Comme dans le roman, le thème de l’argent est ne passe pas inaperçu. Dans l’oeuvre de Vian, Colin possède une grande fortune, il a donc la possibilité de se procurer un certain luxe que les autres n'ont pas la possibilité d’obtenir. Le logement à Colin n’est pas le même que le reste des personnages. Il possède aussi un serviteur qui s'appelle Nicolas. Ce n’est pas tout le monde qui a le pouvoir de se faire servir par un serviteur. Lorsqu'on observe la toile en question, on peut voir que les deux personnes sont de classe plus haute que que la majorité de la population. On peut voir qu'ils sont  biens habillés et une maison plus luxueuse dans l’arrière plan. Le lien entre le roman qu'on a lu et cette oeuvre d’art est que la quantité d’argent d’un individu influence le pouvoir de cette personne. Avec ce pouvoir, les gens ont la possibilité de se procurer des biens ou des services que d’autres ne peuvent pas. Par exemple: un serviteur, une maison plus luxueuse ou même des vêtements de plus hautes qualité. J’ai choisi cet oeuvre, car je la trouve assez intéressante. Je connaissais cett oeuvre depuis déjà quelques années. Le monsieur est un prêteur qui prête de l’argent à d'autre personnes et sa femme à côté de lui prend note de tous les chiffres dans le livre.

Pour conclure, le monde du travail dans le roman est unique au style de Vian. Vian joue sur le regard des gens sur la société pour faire ressentir l’ambiance de l'histoire au lecteur. De plus, son oeuvre contient plusieurs aspects dont on pour faire des liens avec plusieur oeuvres artistiques. D’ailleurs le thème du pouvoir de l’argent et l’oeuvre d’art « le prêteur et sa femme ».







Sur ma vie, je t'aimerai comme un enfant!
 

Au cour des dernières semaines, dans le cadre de mon cours de français, j’ai eu la chance de lire un classique de la littérature française, L’écume des jours, de Boris Vian. Dans ce roman surréaliste, un thème ressort particulièrement de l’histoire, soit l’amour. Ainsi, dans ce texte, j'analyserai dans un premier lieu la manière dont se manifeste ce sujet dans le livre, puis j’expliquerai comment cette oeuvre est liée à la chanson Sur ma vie de Charles Aznavour.


Tout d’abord, chers lecteurs, si vous avez lu auparavant L’écume des jours, vous avez sûrement remarqué que l’amour prend une forme plutôt simple, voire même enfantine. D’ailleurs, plusieurs liens peuvent certainement être établis entre ce chef-d’oeuvre signé Vian et cette citation d’Alexandre Dumas qui va comme suit : « Quel sublime enfantillage que l’amour! » En effet, dans le roman, l’amour établi entre Colin et Chloé paraît au lecteur comme magnifique, presque parfait. Tout au long du livre, Boris Vian décrit sans cesse des moments de tendresse et d’affection entre ces deux personnages. Par exemple, au chapitre 14, lors de leur premier rendez-vous en tête-à-tête, lorsqu’ils s’embrassent pour la première fois , une telle sensation est créée : « elle tourna la tête et Colin lui embrassait les lèvres. Ça ne dura pas très longtemps mais la fois d’après, c’était beaucoup mieux. Alors il fourra sa figure dans les cheveux de Chloé et ils restaient là, sans rien dire. » (page 91-92) Ensuite, bien que parfait en apparence, ce thème de l’amour se rapporte très certainement à l’enfantillage. L’enfantillage décrit une action faisant preuve de puérilité et d’immaturité. C’est justement sur quoi joue l’auteur lorsqu’il présente la relation entre Colin et Chloé. Effectivement, à partir du moment où sa femme devient malade, Colin consacrera tout son temps à tenter de guérir Chloé. Ainsi, pour acheter des fleurs à sa compagne, Colin puisera toute sa richesse, vendra sa plus belle invention, travaillera nuit et jour et perdra ses amis. Finalement Colin aura passé plus de temps à ne pas voir Chloé, pour lui prouver son amour envers elle, plutôt que de l’aimer véritablement, à ses côtés. Voilà pourquoi je pense que le thème de l’amour, dans le roman L’écume des jours est présenté comme un « sublime enfantillage ».


Ensuite, en analysant la présence du thème de l’amour dans le roman L’écume des jours, il m’est apparu évident que cette fiction pouvait être comparée à la chanson Sur ma vie de Charles Aznavour. Ce classique de la chanson française des années 50 raconte le jour de mariage d’un couple. Aznavour raconte l’histoire du point de vue du fiancé et explique que sa compagne n’est pas venue à la cérémonie. Cependant, l’homme tient tout de même sa promesse, et jure, sur sa vie, d’aimer sa fiancée pour toujours. Ainsi, on pourrait d’abord comparer le premier couplet de la chanson, où Aznavour explique sa demande en mariage, à celle de Colin envers Chloé. Lorsque, dans la chanson, Aznavour chante « Ainsi nous vivions, ivres de passion », on peut facilement établir un lien avec la relation amoureuse des deux personnages principaux du livre. En effet, comme je l’ai expliqué plus tôt, leur amour, qui est d’une puissance exceptionnelle, les rendait tous deux aveugles de l’innocence de leur actions. Ensuite, lors du refrain de la pièce, alors qu’on apprend que la fiancée du protagoniste n’est pas venue aux fiançailles, je crois pertinent de comparer cette absence à la maladie de Chloé. De toute évidence, ces deux événements viennent chambouler la vie et le bonheur respectif des deux hommes et représentent ainsi l’élément déclencheur des histoires. Ensuite, lors du second couplet de Sur ma vie, Aznavour affirme que, lors de sa demande en mariage, il a fait la promesse que son « cœur ne battrait jamais pour aucun autre cœur ». Pareillement, à partir du moment où il est marié, Colin se dévoue entièrement à Chloé, malgré son ancienne attirance envers Alise, et bien d’autres filles. À la toute fin de la chanson, le personnage dit : « malgré tout le mal que tu m’as fait, sur ma vie, chérie... je t’aimerai ». Cette promesse de fidélité se retrouve elle aussi dans L’écume des jours. Colin tient effectivement lui aussi sa promesse en consacrant l’entièreté de son temps, son argent ainsi que ses forces à s’occuper de sa bien aimée. Voilà comment ce roman de Vian présente selon moi plusieurs similitudes avec la chanson Sur ma vie de Charles Aznavour.