Critique obscure

La mort a toujours été sujet d'obnubilation pour les êtres humains. Elle leur provoque une peur obscure. Pour éclaircir son esprit, l’humain a inventé toutes sortes de croyances et d’histoire. Non seulement la religion a émergé de cette peur à l’égard de la mort, mais des oeuvres aussi. Celle que je vais traiter est nul autre que L’écume des jours de Boris Vian. Vian a reproduit, dans son roman, le détachement émotif de la société envers cette fin. Dans le roman, nous remarquons les personnages assister à la mort et ne pas réagir, ils considèrent cet évènement comme habituel. Bien sûr, un décès en soi est habituel, car il se produit récurremment. Toutefois, dans ce cas, nous parlons d’une mort violente qui ne sujette pas de la vieillesse. Les personnages patinaient tranquillement jusqu’à ce qu’un accident tue plusieurs personnes. Les corps ont été ramassés par des varlets-nettoyeurs, un geste horrible après que justes personnes rendent l’âme. D’après moi, toutes personnes devraient être respectées après avoir péri et ne pas être vulgairement balayer comme de la poussière. Par contre, les personnages ne sont pas totalement insensible à la perte d’une personne. En effet, après que Chloé ait rendu son dernier souffle, nous pouvons sous-entendre par cet extrait ci-dessous que Colin, rempli de chagrin, se laisse mourir. « Il ne mange jamais? demanda le chat. -Non, [...] Un de ces jours, il va faire un faux pas en allant sur cette grande planche. [...] puis il va tomber dans l’eau »(p.334). En conclusion, l’univers du roman représente bien notre détachement émotionnel par rapport à la mort. Premièrement, les personnes dans notre société ne semblent pas être affectées à une annonce, dans le journal, mentionnant qu'une centaine de personnes se soit fait tuées. Alors, Vian, en représentant l’accident à la patinoire, démontrait l’insensibilité des personnes face à un horrible événement, comme une fusillades par exemple. Par contre, lorsqu’il s’agit du décès d’un proche, il peut s’ensuivre la mort de ces mêmes personnes sous l'effet de tout le chagrin accumulé. Donc, Vian, dans son roman, critiquait l’ironique paradoxe sur le comportement humain.

La mort est un sujet peu connu des humains et, de plus, intrigant. Plusieurs artistes démontrent dans leurs oeuvres leur interprétation de ce grand voyage, ou illustre cet évènement. Dans cette oeuvre, nous voyons George Washington sur son lit de mort entouré par ses proches mélancoliques. Il m’ait été clair de représenter cette oeuvre puisqu’elle m’a instantanément fait penser à Chloé. En effet, Chloé, malade, était clouée au lit et nous voyions à son chevet les personnages. Par contre, les personnages ne semblaient pas totalement comprendre que la mort la guettait. Ils ne semblaient pas morose à l’égard de la situation de Chloé, comme les personnes sur la toile. Nous pouvons voir dans la peinture que les personnages font preuve de respect et d’honneur face au décès de Washington. Ce qui est, d'après moi, la juste chose à faire. Par contre, dans le roman, Chloé n’a pas eu la chance de recevoir une telle fin. Elle a eu des funérailles de pauvres, c’est-à-dire le Chiche et le Bedon à la cérémonie se moquaient de sa mort, comme nous pouvons le remarquer dans cet extrait : « Alors, le Chiche et le Bedon apparurent, richement vêtus de couleurs claires. Ils se mirent à huer Colin et dansèrent comme des sauvages autour du camion,[...] il [Colin] ne bougea même pas en recevant les poignées de cailloux. »(p.327). On pourrait même ajouter qu’ils fêtaient le décès de Chloé, ce que j’ai trouvé désolant. On ne retrouvait pas dans le livre le même sentiment d’honorabilité que sur l’oeuvre. Alors, Vian, comme plusieurs artistes, a représenté la mort dans ses oeuvres. À travers L’écume des jours, Vian critiquait l’absurdité du détachement émotif de la société sur la mort.


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